Bergerie de Sara | Rozier Hadrien
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Bergerie de Sara

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Urepel

Contrairement à la ferme éponyme de Sara, la bergerie ne figure pas sur le cadastre de 1840. La parcelle de châtaigniers qui y tient place et appartenant alors aux propriétaires de la ferme, explique cependant la présence de ces grands arbres au même endroit. L’examen du bâtiment offre peu d’informations quant à sa date de construction. L’usage de modes de constructions traditionnels et l’absence de matériaux industriels permettent de poser l’hypothèse d’une construction au cours de la seconde moitié du 19e siècle.

L’absence d’isolation, les jours d’aérations et le sol en terre corrélé à la proximité de près et de fougeraies attestent d’une fonction de bergerie. Comme c’est encore le cas aujourd’hui, celle-ci devait être liée à la ferme de Sara, accueillant son troupeau d’ovins en hiver avant que celui-ci ne transhume vers les estives à la fin du printemps. La fougeraie servait alors au soutrage afin de fournir la litière des brebis déposée dans la bergerie. Une fois la transhumance effectuée, la fumure constituée par la fougère et le fumier grâce au piétinement du bétail servait à fumer les champs situés à proximité. Malgré le changement de destination de la ferme, accueillant désormais une bergerie, le bâtiment étudié est toujours utilisé. Il sert aujourd’hui d’étable à vaches.

Périodes

Principale : 2e moitié 19e siècle

Comme l’indique son toponyme actuel d’Arrolaco malda, la bergerie de Sara est située sur les pentes de l’Errola (909 m), à une altitude avoisinant les 640 m. Elle est distante de 90 mètres de la ferme éponyme, aujourd’hui convertie en bergerie. Le site est accessible par une route carrossable depuis le bourg d’Urepel (404 m) implantée à 3,5 km en aval. Un petit ruisseau affluent de la Nive des Aldudes coule à 80 m de la bergerie. La première source recensée par l'IGN est située à plus d’un kilomètre.

La bergerie est environnée d'une fougeraie, d'un pré et d'un bois de feuillus (châtaigniers) entourés de pâturages naturels. Le faîtage de son toit est implanté parallèlement à la pente de l’Errola suivant une orientation est/ouest. L'élévation principale, située sur le mur est, accueille une porte charretière menant à une pièce au sol de terre, non isolée du comble et avoisinant les 120 m². L’espace est éclairé par quatre petits jours disposés à l’est et au nord ; le mur ouest, semi-enterré et le mur nord sont aveugles.

Le bâtiment est construit en moellons (de calcaire ?) liés avec un mortier de terre et recouverts par un enduit en ciment. La charpente à pannes est composée d’une sablière et d’un poinçon sur lequel repose une panne faîtière associée à des chevrons. Ceux-ci sont assemblés à une sablière de rive au contact des murs gouttereaux. La toiture, adoptant une pente douce est couverte par des tuiles creuses côté nord et mécaniques côté sud.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

    (incertitude)
Toits
  1. tuile creuse, tuile plate mécanique
Plans

plan rectangulaire régulier

Étages

en rez-de-chaussée

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à deux pans
Dimensions

  1. Valeur : 6

    Unité : m

    Précision sur la mesure : largeur (cadastre)

  2. Valeur : 20

    Unité : m

    Précision sur la mesure : Longueur (cadastre)

Précision sur les dimensions :

env. 120 m²

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Urepel

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Arrolaco Malda

Cadastre: 2023 A 58

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